Lorsque Jésus prononce ces paroles, il est dans la synagogue de Nazareth, là où il a grandi, et où tous le connaissent. Ces gens ont appris que Jésus a fait beaucoup de miracles à Capernaüm, et ils s’attendent à ce qu’il en soit de même chez eux. Ils pensent qu’ils le méritent plus que ceux de Capernaüm, car il est de leur communauté ; ils croient qu’il leur est redevable. C’est alors que Jésus leur rappelle que du temps du prophète Élisée, le seul lépreux qui fut guéri n’était pas un Israélite, mais un Syrien ! La faveur de Dieu sur cet homme n’avait rien de mérité. C’était un adorateur de faux dieux, un général qui avait fait la guerre à Israël, et cependant il fut guéri.
De nombreux lépreux en Israël du temps d’Élisée, appartenant au peuple élu, connaissant la loi de Moïse, priant l’Éternel, plus « méritants » que Naaman, ne furent pas guéris !
Parfois, il peut nous arriver de prier pour la guérison en pensant que Dieu devrait nous l’accorder à cause de notre moralité, de notre fidélité dans l’observation des principes bibliques, de la quantité de nos prières, mais il n’en est rien !
La guérison est une faveur imméritée, et si elle ne vient pas, Dieu pourrait nous dire comme à l’apôtre Paul : « Ma grâce te suffit ! »
« Seigneur, alors que je prie pour ma guérison ou pour la guérison d’un proche, je veux m’attendre à toi avec foi et sérénité, sachant que je ne mérite rien, que tu ne me dois rien ; mais, par contre, je te dois tout, et en particulier mon salut éternel.
Qu’à l’heure de la maladie, je garde un esprit paisible sachant que tu es toujours avec moi ! Au nom de Jésus, amen ! »
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Avec amour,