Le 2 mai dernier, l’ADF International a rapporté que la Cour d’appel de Tizi Ouzou, en Algérie, avait maintenu la condamnation de Youssef Ourahmane, vice-président de l’Église protestante algérienne (EPA). Le tribunal a confirmé la condamnation du pasteur et ajouté six mois de prison avec sursis à sa peine initiale d’un an, ainsi q’une amende de 100 000 dinars algériens (ce qui représente environ 665 € NDLR).
Le 2 juillet 2023, le pasteur Youssef Ourahmane avait été initialement condamné à deux ans de prison et à une amende de 100 000 dinars algériens. Il avait fait appel, en novembre 2023. Sa peine de prison avait alors été réduite à un an. C’est le 26 mars dernier, qu’il a fait appel de sa condamnation pour la seconde fois.,
Kelsey Zorzi, directrice du plaidoyer pour la liberté religieuse mondiale pour ADF International, a exprimé sa déception face à la décision de la Cour d’appel qui « n’a pas annulé la condamnation du pasteur Youssef Ourahamane ni réduit sa peine ». Elle a rappelé que personne « ne devrait être puni, voire emprisonné, pour avoir exercé son droit à la liberté religieuse ».
« La décision de la Cour d’appel de confirmer la déclaration de culpabilité et la peine du pasteur Youssef équivaut à une violation flagrante de ses droits en vertu du droit algérien et international et doit être condamnée. »
L’Algérie est classée 15e dans l’Index Mondial de Persécution 2024, de l’ONG Portes Ouvertes, après avoir occupé la 19e position l’année précédente. Selon l’ONG, « les fonctionnaires de l’État font pression pour restreindre la liberté des chrétiens et les pousser à renoncer à leur foi ». Elle précise également que « la pression contre les églises protestantes s’intensifie ».
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