Quel sentiment vous anime à la fin de cette convention ?
JK :Je suis visiblement très heureux, très satisfait des résultats de cette convention parce qu’organiser une activité à Yamoussoukro dans la prestigieuse salle des fêtes de la Fondation Felix Houphouët-Boigny,ce n’est pas donné à tout le monde. C’est toute la logistique, tout une armada de technicité. Dieu nous a donc donné de réussir ce challenge. Et encore, remplir cette salle de 2.000 places, c’était pas du tout évident et nous avons réussi ce challenge. Tous nos fidèles du Sud, du Nord, de l’Est et de l’Ouest ont répondu à l’appel du Seigneur Jésus-Christ. Bien plus, les représentants des Eglises de Caraïbes, de la Martinie, de la Guyane, de la Guadeloupe sans oublier les Présidents des Eglises AME de l’Europe et du Brésil et le Président Fondateur Kouamenan Marcel en dépit de son emploi du temps mondial très chargé.
En termes de bilan, une satisfaction ?
Eu égard à ce que nous avons vécu, nous pouvons réellement dire qu’avec Dieu, nous avons fait des exploits pour répondre au thème de cette deuxième édition qui est ‘’Avec Dieu, nous pouvons faire des exploits’’. Notre créateur nous aidés à relever tous les défis. Les fidèles ont été bénis. Il y a des guérisons, des miracles avec des fous guéris, des possédés libérés, des vies restaurées. Il y a eu aussi l’édification, des paroles fortes qui ont été données au peuple de Dieu. Un bilan donc positif qui glorifie le nom de Dieu.
Comment s’est faite la mobilisation autour de cette convention ?
JK : Nous avons engagé les soldats de Dieu à aller gagner des âmes dans les campements, les villages, les villes et hameaux pour Jésus. Certains d’entre eux ont demandé à être baptisés et cela a été fait. Nous avons surtout bénéficié de la présence des délégations de l’AME d’Abidjan et de l’intérieur du pays. Cela sous la supervision du comité d’organisation piloté par le Pasteur Kouassi Dieudonné qui a donc œuvré pour cette mobilisation exemplaire ou’ chaque fidèle s’est pris en charge dans ces temps difficiles. Pour l’amour de Dieu, on est prêt à tout, n’est-ce pas ?
Quelles sont les actions fortes que vous avez engagées au cours de ces 72 heures de présence avec Dieu ?
JK : Nous avons prié pour la Côte d’Ivoire et le premier Magistrat de ce pays SEM Alassane Ouattara afin que Dieu lui accorde la longévité, la santé de fer,la sagesse et l’intelligence pour diriger le navire ivoire à bon port, vers des horizons prospères et émergents. Nous avons aussi prié pour la ville de Yamoussoukro. Nous sommes visiblement heureux parce que les autorités de la ville nous ont accompagnés dans cet élan. Quand vous organisez une activité et que vous avez à vos côtés le Maire, le Préfet et bien d’autres autorités dont le Préfet de Région et du Département d’Arrah, cela démontre que votre structure est sérieuse et que les gens vous font confiance. Je profite donc de cet instant pour leur exprimer ma gratitude, celle du Président mondial et des fidèles. Toute la gloire revient à Dieu qui nous a envoyés des gens que nous ne fréquentons pas souvent.
Des perspectives ?
Oui, une convention est faite pour équiper le corps du Christ et aussi pour bénir le corps du Christ, pour dresser aussi les perspectives.
Alors, pour les perspectives, nous devons rester unis et Dieu merci, nous le sommes déjà et nous devons continuer à être unis pour être plus forts, pour relever d’autres défis. Le deuxième point de cette perspective, c’est gagner toute la Côte d’Ivoire à Jésus de Nazareth. Nous devons donc poursuivre le travail d’évangélisation dans les localités non encore conquises. Et d’ici 2030, nous comptons faire le maximum pour réconcilier avec Dieu tous ceux qui ne le connaissent pas encore à travers l’Evangile. Aussi, avec la nouvelle vision du Président Kouamenan Marcel, le temps de Dieu est arrivé pour envoyer dans le monde entier des missionnaires ivoiriens pour poursuivre ce travail d’évangélisation. Que ce soit dans la sous-région, en Afrique du Nord, en Afrique du Sud,en Afrique centrale ,en Europe, en Amérique, en Asie, partout ou’ besoin se fera sentir, l’Eglise de Dieu doit y être avec ses bergers. Cette mission entre dans le contexte de notre thème central de cette année : ’’Avec Dieu, nous ferons des exploits’’.
Quel est votre message après ce grand rendez-vous de la spiritualité ?
JK : ‘’Le peuple ivoirien doit garder espoir. C’est vrai qu’il y a beaucoup de choses qui ne lui plaisent pas souvent surtout la cherté de la vie et qui est réel, il ne faut pas se voiler la face. Le Gouvernement, on le sait, fait certes des efforts avec les infrastructures routières partout dans le pays. A cela, il faut ajouter l’électrification dans les villages. Ce que le peuple attend aujourd’hui, c’est donner un sens au pouvoir d’achat. Nous voulons être heureux, en joie. La première condition pour y arriver, c’est d’avoir Christ comme Seigneur et Sauveur et en seconde position, avoir une vie sociale acceptable. Notre rêve, c’est de voir le prix du carburant chuté, les prix des aliments de première nécessité baissés, des prix de loyer abordables, la sécurité sociale garantie…..
C’est dans ce sens que nous dirigeons nos prières pour que la Côte d’ Ivoire devienne véritablement un pays riche et prospère ou’ il fait bon vivre.
Votre mot de fin
JK : Je tiens à rendre toute la gloire à Dieu qui a permis que nous puissions nous rassembler pendant quatre jours pour vivre sa plénitude sous la direction de son serviteur émérite ,notre Président-Fondateur qui a pris en charge entièrement la location de la salle .Je réitère également mes remerciements à toutes les autorités de la ville qui nous ont soutenus ne serait-ce que par leur présence, leur soutien moral et spirituel et je bénis le peuple de Dieu qui s’ est déplacé en grand nombre sans oublier le groupe musical, tous les chantres présents dont Elisée et la délégation du Président.
Rendez-vous donc pour la 3-ième édition par la grâce de Dieu dans un ou deux ans.
Propos recueillis par Fidèle Kossonou(amenews.net)