Le 12 janvier, le tribunal populaire du district de Ganjingzi, dans la ville de Dalian, dans le nord-est de la Chine, a condamné le pasteur Kan Xiaoyong, à 14 ans de prison pour avoir prétendument « utilisé la superstition pour saper la loi ».
Selon The Christian Post, son épouse, Wang Fengying, a également été condamnée à quatre ans de prison, tandis que quatre membres de leur église, Chu Xinyu, Zhao Qianjiao, Zhang Songai et Liang Dongzhi, ont écopé de peines allant de trois à dix ans.
Le couple, originaire de Wuhan et établi à Dalian depuis 2018, a créé le Home Discipleship Network, une plateforme de prédication en ligne. Bien que non officielle, leur église a attiré un nombre considérable de fidèles parmi les chrétiens chinois, ce qui a provoqué la répression du gouvernement.
Le couple a été arrêté en octobre 2021 et rapporte avoir été torturé lors de cette période de détention. Mais, les preuves présentées au procès ont été rejetées par le juge. Face à ce verdict sévère, l’équipe de défense du pasteur envisage de faire appel pour défendre la liberté religieuse et protester contre cette atteinte aux droits fondamentaux.
La Chine occupe actuellement la 19e place dans l’Index Mondial de Persécution des Chrétiens 2024, de l’organisation Portes Ouvertes. Dans ce pays, les églises « sont considérées comme une menace car elles ne cadrent pas avec le concept d’identité chinoise » comme en témoigne l’augmentation significative du nombre d’églises fermées dans le pays. En effet, en 2023 près de 10 000 églises ont été ciblées par le gouvernement.
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