- Son histoire a ému tout un pays. La boxeuse colombienne Yeni Arias a remporté le 27 octobre, à Santiago (Chili), la finale des Jeux panaméricains en moins de 54 kgs. Après avoir gagné l’ultime combat contre la Brésilienne Tatiana Chagas, elle s’est agenouillée sur le ring pour remercier Dieu. Elle a alors pris conscience qu’elle venait de décrocher sa qualification pour les Jeux Olympiques de Paris en 2024.
Après avoir sombré dans la drogue, elle en est sortie trois ans plus tard. «Elle était perdue, mais Dieu l’a ramenée. Elle est si forte qu’elle l’a surmontée, elle l’a fait au gymnase et en pensant toujours à maman et papa», a indiqué son père dans une interview à Semana TV. Malgré une enfance difficile, où sa famille a dû déménager à cause des guérilleros et du trafic de drogue, l’athlète a décidé de se tourner vers Christ.
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«Le meilleur entraîneur, c’est Dieu»
Yeni Arias porte aujourd’hui divers tatouages sur la foi qui ont attiré l’attention des médias. «Si Dieu est avec nous, qui est contre nous? Flor y Mari», peut-on lire sur son bras gauche. Il s’agit en fait d’une référence à sa mère et à sa sœur qui l’emmenaient au gymnase pour l’éloigner de la rue. «Ma sœur m’a emmenée à cause de mon problème de drogue et j’ai changé ça pour le sport», a expliqué la boxeuse de 32 ans à l’AFP.
«Le meilleur entraîneur, c’est Dieu» est écrit sur son bras droit, selon La Nacion. «J’ai confiance en la puissance de Dieu et je sais que la victoire viendra», dit un autre tatouage sur son avant-bras gauche.
- Évangéliques. Info