« L’amour est tourné vers la maman, l’amour est tourné vers le papa, l’amour est tourné vers tous ceux qui, au-delà du pasteur, ont su voir en moi une force, une énergie, une quantité critique. Nous sommes tous porteurs de douleurs, mais ce ne sont pas que des chiffres en l’air. Si je ne t’aime pas, je ne parle pas », a-t-il déclaré d’emblée.
Le pasteur a ensuite invité la jeunesse ivoirienne à s’unir autour d’un idéal : la paix. « Des sept forces en termes de ressources humaines, je veux les mettre au service du combat pour la paix, pour des élections apaisées, pour des élections paisibles, avec zéro violence, de A à Z. Rejoignez ce combat, car ce combat, c’est notre futur », a-t-il lancé.
Il s’est adressé particulièrement aux générations montantes : « Génération 35 ans, la vie nous appartient. Génération 40 ans, la vie nous appartient. Dans dix ans, on ne parlera plus d’eux. Dans dix ans, on parlera de nous. Et nous, nous serons ensemble. »
Pour le Révérend Zahui, l’avenir appartient à la jeunesse, et il ne sert à rien de s’entre-déchirer pour des figures politiques appelées à passer le relais. « Dans quinze ans, on oubliera les noms pour lesquels certains veulent aujourd’hui se battre. La nature aura fait son œuvre. Ce sera notre temps. Ce sera notre saison », a-t-il affirmé.
Il a exhorté à préserver les acquis construits par les générations précédentes et rendu hommage aux anciens chefs d’État : « Préservons nos pères, car aujourd’hui, nous avons de véritables repères : Son Excellence, le Président Alassane Ouattara, vestige vivant de notre histoire, et Son Excellence, l’ancien Chef d’État Laurent Gbagbo, bibliothèque vivante de notre mémoire. Au lieu de nous battre, leurs expériences doivent nous profiter. »
Le pasteur a également interpellé la masse silencieuse de l’électorat ivoirien : « Aujourd’hui, près de 40 % de l’électorat ne vote pas, n’est affilié à aucun parti politique. Près de 4 millions de personnes se tiennent à l’écart. Ce sont elles que nous devons convaincre, car elles ont été découragées. Non ! Ce n’est pas une faiblesse, c’est une force ! »
Clôturant son message, il a répété avec insistance : « Je vous en prie, soumettons-nous à l’autorité, mais unissons-nous aussi pour continuer le combat de la paix et de la cohésion. »