Le 14 juillet 2023, le Conseil de sécurité des Nations-Unies a voté en faveur de la prolongation de la mission du BINUH, Bureau intégré des Nations unies en Haïti, jusqu’en 2024.
Le BINUH sera renforcé par 70 spécialistes internationaux en matière de sécurité qui seront dispatchés pour former les forces de l’ordre haïtiennes pour combattre les gangs qui sèment la terreur depuis deux ans.
Persuadée que le BINUH a eu un effet bénéfique dans le pays, Linda Thomas-Greenfield, l’ambassadrice américaine aux Nations-Unies a exprimé son optimisme pour l’avenir or la violence ne cesse d’augmenter.
Selon l’ONU, les gangs contrôlent 80% de la capitale, Port-au-Prince.
‘LCette résolution va encourager les États membres à fournir un soutien en matière de sécurité pour épauler la Police Nationale d’Haïti. »
Linda Thomas-Greenfield, ambassadrice des États-Unis à l’ONU
Le déploiement d’une force multinationale tant attendu par le Premier ministre par intérim d’Haïti, Ariel Henri et le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, n’a pas été voté.
D’ici à 30 jours, le secrétaire général doit rendre son rapport concernant toutes les options pour maîtriser les gangs en Haïti.
L’ONU demande aux pays de la Caraïbe d’échanger avec le Premier ministre par intérim d’Haïti concernant la réticence de la région de déclencher le déploiement d’une force internationale en Haïti.
Francetvinfo.fr