Le Conseil des Églises de Grande-Bretagne, qui regroupe notamment l’Église d’Angleterre, d’Écosse et du Pays de Galles, a exhorté les fidèles à s’unir dans la prière pour les populations touchées, et en particulier pour les chrétiens palestiniens.
L’archevêque de l’Église d’Irlande, John McDowell, s’est dit bouleversé par la « souffrance innocente » de la région. « N’y a-t-il pas de fin à la souffrance du peuple de Gaza, des otages détenus par le Hamas, des familles des otages et des victimes de la guerre, des enfants mutilés et traumatisés ? », a-t-il interrogé.
Dans plusieurs paroisses, une minute de silence a été observée. L’archevêque anglican de Jérusalem, le Dr Hossam E. Naoum, a ensuite invité les fidèles à réciter une prière demandant « la fin rapide de cette guerre cruelle, la libération des captifs, la guérison des blessés et le réconfort des familles endeuillées ».
Les 24 et 25 septembre, les responsables d’Églises britanniques prendront part aux veillées Red Lines, organisées en solidarité avec le peuple palestinien. « Jésus a prié et agi pour les opprimés ; nous devons aujourd’hui prier et agir pour le peuple de Gaza », a affirmé la révérende Helen Burnett, de l’église St Paul. Elle a rappelé que « les innocents ne sont pas des chiffres, mais des sœurs, des frères, des voisins ».
Parallèlement, une initiative distincte, Fast for Gaza (Jeûne pour Gaza), a été lancée par certains chrétiens qui ont choisi de jeûner volontairement, pour une durée indéterminée. Ce geste vise à manifester leur solidarité avec une population frappée par la famine et à attirer l’attention sur la gravité de la crise humanitaire.
Le Conseil des droits de l’homme de l’ONU a de son côté dénoncé les privations extrêmes infligées aux habitants et les entraves à l’aide humanitaire. Des constats qui renforcent la mobilisation croissante des communautés religieuses chrétiennes en faveur de la paix.