Aucun dégât majeur n’a été signalé dans le bâtiment religieux, dont l’intérieur, ainsi que les œuvres, ont été préservés. La ministre de la Culture, Rachida Dati, a exprimé sa satisfaction à ce sujet après une visite demandée par le président Emmanuel Macron.
Les six ouvriers présents sur les lieux ont alerté les autorités et tenté d’éteindre le feu avant l’arrivée des pompiers. Selon Stéphane Gouezec, responsable des pompiers, les éléments en combustion étaient des matériaux en plastique de chantier.
Bien que l’incendie se soit déclaré à environ 120 mètres de hauteur, il a été rapidement maîtrisé. Une inspection minutieuse des « points chauds » a été nécessaire avant de le déclarer officiellement éteint. La propagation du feu était limitée en raison de la structure métallique de la flèche, seuls les échafaudages en bois étant susceptibles de brûler.
Une enquête a été ouverte pour déterminer les causes de l’incendie, qui seraient « très probablement accidentelles », selon la justice. Les autorités ont également précisé que 28 œuvres d’art situées sous la flèche avaient été préventivement retirées par des sapeurs-pompiers spécialisés pour éviter tout dommage.
La ministre de la Culture a rappelé les plans de prévention mis en place en France après l’incendie de Notre-Dame-de-Paris en 2019, incluant des mesures telles que des colonnes sèches et des systèmes de détection d’incendie pour sécuriser les cathédrales d’État. Depuis 2017, des travaux sont en cours sur la cathédrale de Rouen, une structure gothique dont la flèche en bois et plomb, élevée en 1544, avait été détruite par la foudre en 1822. Sa reconstruction en fonte, achevée 60 ans plus tard, et les travaux de rénovation récents ont été nécessaires en raison de la dégradation des matériaux.
En avril 2019, la cathédrale Notre-Dame de Paris, classée au patrimoine mondial de l’Unesco, avait été ravagée par un incendie majeur, entraînant l’effondrement de sa flèche et une partie de sa toiture.
Koss