C’est la première fois qu’une église est totalement détruite au Liban depuis le début des frappes israéliennes, rapporte La Croix. L’église, située à une quinzaine de kilomètres de la frontière israélienne, faisait partie du patrimoine libanais et accueillait des civils chrétiens et musulmans.
Depuis mi-septembre, Israël mène des frappes aériennes au Liban, affirmant viser des installations du Hezbollah. Bien que plusieurs chefs du mouvement aient été touchés, le conflit impacte durement l’ensemble de la population libanaise, y compris les chrétiens.
Solidarité et crise humanitaire
Mgr Hanna Rahmé, archevêque maronite de Baalbek-Deir El-Ahmar, s’inquiète de la situation humanitaire au Liban, submergé par l’afflux de déplacés internes. « Nous ne pouvons pas abandonner les gens à leur sort », a-t-il déclaré le 8 octobre, soulignant la solidarité chrétienne envers les personnes fuyant les zones bombardées, qu’elles soient chrétiennes ou musulmanes.
Malgré cet esprit de fraternité, les besoins humanitaires restent urgents. L’organisation Aide à l’Église en Détresse a lancé un appel à la prière et à l’aide humanitaire pour soutenir les Libanais touchés par ce conflit.