« C’est toi qui as formé mes reins, Qui m’as tissé dans le sein de ma mère. Psaume 139:13 » C’est ce verset que Stephen Green, chrétien originaire du Pays de Galles, a inscrit sur une pancarte qu’il a brandi à l’extérieur d’une clinique pratiquant des avortements à Londres, le 6 février dernier.
Il a alors été dénoncé à la police par le personnel de la clinique. Le temps que les forces de l’ordre se rendent sur place, il était parti, mais 7 mois plus tard il a reçu un avis de poursuite.
Le septuagénaire est accusé d’avoir enfreint une ordonnance de protection des espaces publics (PSPO). Cette ordonnance délivrée par le conseil d’Ealing (autorité locale du London Borough of Ealing) interdit la prière, la protestation et « l’engagement dans un acte d’approbation/désapprobation » envers les services d’avortement dans une « zone tampon » entourant la clinique.
Stephen Green s’est dit « profondément choqué » par cet avis de poursuite qu’il considère comme « une attaque contre la Bible et la liberté d’expression ». « Je suis déterminé à me défendre et à lutter pour la justice », a-t-il poursuivi. Il ajoute que « les gens ont raison de s’inquiéter de la législation sur les zones tampons. Interdire le témoignage chrétien et contrôler ce que les gens peuvent dire dans une région est draconien et antichrétien ».
La défense de Stephen Green, 72 ans est assurée par le Christian Legal Center (CLC), qui indique dans un communiqué de presse que la législation PSPO est « généralement réservée aux comportements antisociaux tels que les salissures de chiens, les détritus et l’abus d’alcool et de drogues ».
Pour Andrea Williams, directrice générale du Christian Legal Centre, « il est inquiétant qu’un homme d’environ 70 ans tenant une pancarte avec un verset biblique dessus soit désormais traité comme une situation ‘d’urgence’ par la police ». Elle estime en outre que « les zones tampons sont un élément oppressif de la culture actuelle qui force le consentement et fait taire la dissidence ».
Une audience a eu lieu mardi 17 octobre à 10 heures. Si Green est reconnu coupable il encourt une peine de six mois de prison ainsi qu’une amende de 1 000 euros
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