Tandis qu’Emmanuel Macron a fait le déplacement en Nouvelle-Calédonie, la Fédération protestante de France (FPF) lui a tendu la main le 22 mai. En effet, selon un communiqué relayé par l’AFP, son président Christian Krieger «a proposé aux autorités françaises les services» de la FPF afin de participer «à toute opération visant à apaiser les tensions». Il invite «à renouer avec un esprit d’écoute et un positionnement plus neutre [dans] le dialogue entre indépendantistes et loyalistes, et à œuvrer de concert avec les Eglises locales à la guérison des mémoires blessées», ajoute le communiqué.
Par ailleurs, la faîtière a souligné le «rôle déterminant des Églises, et notamment de la FPF», dans la mission de dialogue lancée en 1988 par le Premier ministre Michel Rocard. Cela avait débouché sur les accords de Matignon, et le retour au calme. La FPF estime en outre que 98% des néo-calédoniens sont chrétiens dont un tiers protestants, un argument de poids pour être acteur du dialogue. De plus, lors du week-end de Pentecôte, les Eglises catholique et protestante de Kanaky Nouvelle-Calédonie ont appelé les chrétiens «à ne pas rester les muets spectateurs inactifs de la tourmente cyclonique», mais au contraire «à apporter leur pierre pour donner une chance à la paix».
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