Le 10 octobre dernier, à Kampala, dans l’ouest de l’Ouganda, un groupe de six extrémistes musulmans a violemment agressé Robert Settimba, un évangéliste âgé de 27 ans. Il a été battu jusqu’à perdre connaissance alors qu’il rentrait chez lui après avoir prêché dans la rue. Un ami de la victime, qui a assisté à l’attaque, a témoigné de la brutalité de l’agression auprès de Morning Star News.
« Les musulmans se sont emparés de lui et ont commencé à lui donner des coups de pied et à le boxer tandis que d’autres venaient le frapper avec des bâtons, tandis que je le regardais de loin, impuissant Certains passants me criaient de disparaître, sinon les agresseurs me tabasseraient également. J’ai ensuite laissé mon ami allongé. »
Depuis son lit d’hôpital, Robert Settimba a également évoqué les circonstances de l’attaque.
« Dans le cadre de ma mission, beaucoup se sont tournés vers le Christ, en particulier des jeunes hommes et femmes d’affaires, des étudiants et certains dirigeants musulmans. Je ne savais pas que cela faisait du mal aux musulmans de parler du Christ et d’utiliser le Coran tout en évangélisant. »
Le 17 octobre dernier, une autre attaque a eu lieu dans le parc national Queen Elizabeth, à l’ouest de l’Ouganda. Des terroristes islamiques présumés affiliés aux Forces démocratiques alliées (ADF) ont abattu un guide touristique chrétien ougandais, Eric Alyai, 40 ans, ainsi que deux touristes qui étaient avec lui, ont déclaré des sources à Morning Star News.
Le guide touristique, connu pour emmener des touristes dans des hôtels appartenant à des chrétiens et dans des églises locales, a été tué par des extrémistes musulmans qui l’ont accusé de soutenir les chrétiens en Ouganda.
Les autorités soupçonnent fortement les ADF, un groupe des terroristes actifs dans la région depuis les années 1990, d’être impliquées dans ce meurtre.
Bien que la constitution ougandaise garantisse la liberté religieuse, ces récentes attaques s’inscrivent dans une série de violences
- et de persécution à l’égard des chrétiens dans le pays.