Bien que les communautés chrétiennes soient invitées à s’engager seulement sur la base de leurs possibilités propres, peu d’Eglises évangéliques font partie du réseau EcoEglise. Depuis 2020, celui-ci a été rejoint par trente-huit partenaires en tout.
Le réseau EcoEglise vient d’annoncer que trente-huit Eglises et paroisses se sont engagées dans le mouvement depuis sa création en 2020. Il compte ainsi parmi ses partenaires six Eglises évangéliques et six paroisses catholiques, la plupart étant des communautés réformées.
«C’est surtout une questions de structures», expliquait Alexis Bourgeois auprès de lafree.ch le 16 décembre. Coordinateur romand pour la campagne StopPauvreté, il précise en effet: «Les réformés ont déjà des “ambassadeurs” qui font avancer le sujet. Dans les Eglises évangéliques, (qui sont) moins centralisées, il faut plus de temps pour se dire qu’on y va.» Il note néanmoins que ces dernières se sentent de plus en plus concernées par la problématique de l’environnement.
Chacune à son rythme
EcoEglise propose un éco-diagnostic, et met à disposition le matériel pédagogique sur son site internet. Pas de challenge, indique toutefois Alexis Bourgeois: «Chaque Eglise voit ce qu’elle peut entreprendre. Et il existe des possibilités d’action qui ne coûtent rien ou deviennent rentables à terme.» Le réseau donne des ressources pour inclure le thème de la Création dans les prédications, maîtriser la consommation d’eau et d’électricité dans les bâtiments utilisés ou mieux les isoler, ou par exemple mettre en place un jardin potager partagé.
Le réseau, basé à Genève, propose aussi du coaching et des rendez-vous pour s’encourager mutuellement. Pour en savoir plus, une rencontre d’information en visioconférence à propos du mouvement aura lieu le jeudi 12 janvier 2023, à 10 heures. Il est possible de demander le lien Zoom à l’adresse suivante : info@ecoeglise.
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