Transport : Ces « disques jokers’ dans les transports en commun.

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Il est récurrent de nos jours de subir les desideratas des jeunes gens qui à l’aide de leur portable,imposent leur musique ou le son d’une  vidéo aux autres occupants du véhicule en commun.  Ceux-ci bon gré,mal gré subissent ce diktat sans crier gare dans la plupart des cas.

J ai été témoin d’ailleurs d’une scène dans un mini-car appelé « Gbaka’ vendredi 19 août 2022  desservant la ligne  Bingerville- Adjamé. Dans le véhicule, un jeune homme s’adonnait à cœur joie au métier de disque  joker à l’aide de son portable.
Agacé par le vacarme,je lui ai demandé s’il pouvait se servir de son écouteur ou à défaut baisser le volume de son appareil.
. » Monsieur, je ne suis pas votre voisin et vous n’ avez pas d’ordre à me donner »a- t- il rétorqué.
Pour éviter une altercation entre lui et moi et  au vu de mon âge plus avancé que lui,je me suis tu.
Et il ne fallait pas plus pour que ce monsieur d’une trentaine d’années augmente le volume pour m’irriter.

Et comme le dit un sage : »Tant que tu as tes jambes qui te servent encore ,mets les à profit face à une menace », alors ,je suis descendu du véhicule sans crier gare pour empreinter un autre .
Dieu seul sait le contenu de ses murmures à mon égard  à ma décente.
.
Ce qui m’a intrigué, personne ne m’a soutenu dans cet exercice moralisateur. J’ai vite compris que la solidarité dans ce genre de situation n’a plus son sens car personne ne veut recevoir des paroles venimeuses de ces personnes qui détiennent la liberté des autres.
Il en est de même pour ces personnes qui communiquent au téléphone pendant des heures à haute voix vous obligeant à écouter leur conservation d’affaires ou amoureuses et souvent grâce aux minutes gratuites d’appel via les souscriptions.
Au finish,on s’en sort très souvent avec des céphalées.
Que dire alors de ces marchands de médicaments dans les cars  de transport ?
Comme quoi,le passager n’est plus le roi qu’il pense être. Bien au contraire,il doit se mettre au service des transports ou de ses voisins indésirables.
Il ⁷⅝est donc grand temps que les mentalités changent en ayant à l’esprit les notions du savoir vivre en communauté. Ceci permettrait de voyager sans contraintes imposées.