« Nous sommes prêts, disposés et capablesde protéger notre grande population chrétienne », a-t-il déclaré dans son message, dénonçant un « massacre de masse » perpétré par « des islamistes radicaux » contre la communauté chrétienne nigériane.
Cette décision intervient quelques semaines après qu’un groupe de membres du Congrès américain a appelé, le 5 octobre, la Maison-Blanche à agir face à l’insécurité croissante que subissent les chrétiens dans le pays.
La désignation du Nigeria comme « pays particulièrement préoccupant » signifie que, selon Washington, le gouvernement nigérian tolère ou commet de graves violations répétées de la liberté religieuse.
Donald Trump a souligné l’urgence de cette mesure, estimant que « le christianisme fait face à une menace existentielle au Nigeria », où « des milliers de chrétiens sont tués ». Il a ajouté que les États-Unis « ne peuvent pas rester les bras croisés pendant que de telles atrocités se produisent ».
Le 1er novembre, sur la plateforme Truth Social, l’ancien président est allé plus loin, menaçant d’imposer des sanctions et d’envisager une intervention militaire :
> « Si le gouvernement nigérian continue de tolérer les meurtres de chrétiens, les États-Unis cesseront immédiatement toute aide au Nigeria et pourraient intervenir pour anéantir complètement les terroristes islamistes responsables de ces atrocités. »
Cette prise de position pourrait avoir d’importantes répercussions diplomatiques, tout en suscitant une mobilisation internationale autour de la liberté religieuse.
Selon l’ONG Portes Ouvertes, le Nigeria occupe la 7ᵉ place de l’Index mondial de persécution des chrétiens 2025. L’organisation rapporte que « les chrétiens sont tués, mutilés, enlevés et violés. Les survivants perdent leurs terres et se réfugient dans des camps de déplacés internes, où ils subissent encore discrimination et marginalisation ».