Une nouvelle Bible de 2000 pages conçue par des femmes africaines est disponible à la vente depuis février 2024. Il s’agit d’une édition inédite car c’est la première fois que des femmes africaines proposent des méditations à destination de leurs pairs. La traduction en français a également été particulièrement travaillé.
L’accès à la lecture et à la compréhension de la Bible sera ainsi facilité par les méditations pour chaque jour de l’année, des articles thématiques, une cinquantaine de portraits de femmes de la Bible et des «fenêtres» sur 55 pays africains.
« La démarche se veut émancipatrice mais n’est pas militante »
explique Elisabeth Scherrer, directrice éditoriale de l’Alliance biblique universelle (ABU) à la Croix.
« L’intérêt est de leur offrir une aide pour un quotidien difficile et une méditation personnelle sans dépendre d’un pasteur homme »
complète Anne-Laure Danet, pasteure de l’Église protestante unie de France et responsable des relations avec les Églises chrétiennes au sein de la FPF.
Conçu par 26 sociétés bibliques d’Afrique, la Bible est parue aux Éditions Bibli’o à 35 € pour l’édition classique ou 52 € pour la version haut de gamme.
« La Bible de méditation par les femmes d’Afrique étendra l’accès à un contenu biblique pertinent et à valeur ajoutée, intensifiera l’interaction avec la Bible et augmentera la connaissance de la Bible parmi les femmes d’Afrique et d’ailleurs »
peut-on lire sur le site de l’éditeur. Tous les sujets sont abordés, même ceux plus tabou comme les mutilations génitales féminines, veuvage, polygamie, homosexualité, divorce, malédiction, gestion financière…
Plusieurs grandes figures du christianisme ont participé à l’élaboration de cette nouvelle bible parmi lesquelles Joanna Ilboudo secrétaire exécutive de l’Alliance des Femmes Évangéliques en Afrique et engagé dans l’alphabétisation, Laurence Ndong enseignante, pasteur, et experte en genre et développement ou encore la sœur Josée Ngalula , membre de la congrégation de Saint-André, professeure de théologie dogmatique dans les institutions théologiques de Kinshasa, en République Démocratique du Congo, considérée comme l’une des plus grandes théologiennes africaines.
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