L’affaire des missionnaires de la République de Côte d’Ivoire, emprisonnés pour atteinte à la sûreté extérieure du Mali,fait couler beaucoup d’encre.Pulcherie Gbalet ,la dame de fer de la société civile ivoirienne lance à cet effet,la signature d’une pétition pour dire non à la guerre entre ces deux pays frontaliers.
Pulcherie Gbalet, Présidente du mouvement Alternative Citoyenne ivoirienne a manifesté son mécontentement face à la gestion de cette crise par le Gouvernement de son pays à travers une vidéo sur les réseaux sociaux :
» Ce problème ne devrait pas perdurer si l’Etat de Côte d’Ivoire avait sû le gérer de manière diplomatique.Il suffisait tout simplement de reconnaître son tort et savoir demander pardon.Mais nos dirigeants préfèrent les menaces verbales « ,a-t-elle fait savoir.
Poursuivant, elle condamne également ces agressions verbales émanant de certains de ses compatriotes à l’égard des maliens résidant en Côte d’Ivoire : » C’est vrai que nous avons des maliens chez nous.C’est aussi vrai qu’il y a des ivoiriens au Mali.Faisons donc l’économie d’une guerre qui va causer plus de tort à nos populations. « ,avertit- elle.
Pour cette ancienne prisonnière politique, les ivoiriens épis de paix,doivent apposer leur signature à cette pétition pour dire non à la guerre : » Cette pétition sera portée à la connaissance des dirigeants ivoiriens et maliens afin qu’ils trouvent la solution idoine pour la libération de ceux-ci. « .
D’ailleurs ,elle lance un défi aux gouvernants de son pays dans ce sens : »Je suis allée au Mali et j’ai entendu beaucoup de choses. Je suis revenue et on m’empêche de parler. Alors,je demande au gouvernement de me mandater à aller de nouveau au Mali.Je vous promets de revenir avec nos soldats « .
Pour terminer, elle demande aux ivoiriens d’être solidaires à ces militaires sans crier vengeance car tôt ou tard ,une solution sera trouvée.