1 chrétien sur 7 est persécuté : le Vatican rappelle à l’ONU que la liberté religieuse est « l’une des conditions minimales d’un mode de vie digne »

L’Observateur permanent du Saint-Siège auprès des Nations unies s'est exprimé au sujet de la liberté religieuse, à Genève lors de la 52e session du Conseil des Droits de l'homme.

Par Fidèle Kossonou On Juil 31, 2023

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Mgr Fortunatus Nwachukwu, Observateur permanent du Saint-Siège auprès des Nations unies, s’est exprimé au sujet des chrétiens persécutés à l’occasion de la 52e session du Conseil des Droits de l’homme qui se tient actuellement à Genève.

Il a déploré « la situation de nombreux individus et communautés qui souffrent de persécutions en raison de leurs croyances religieuses », précisant qu’un chrétien sur sept souffre de persécution aujourd’hui et qu’environ un tiers de la population mondiale vivrait dans des conditions de liberté religieuse restreinte.

Celui qui vient d’être nommé secrétaire du dicastère pour l’Évangélisation par le Pape, a également dénoncé une intensification des mesures répressives et des abus à l’encontre des minorités religieuses dans de nombreux pays du monde. « Les croyants se voient souvent refuser le droit d’exprimer et de pratiquer leur foi, même lorsque cela ne met pas en danger la sécurité publique ou ne viole pas les droits d’autres groupes ou individus », a-t-il affirmé, dans des propos repris par Vatican News.

« Dans un nombre croissant de pays, nous assistons à l’imposition de diverses formes de censures qui réduisent la possibilité d’exprimer ses croyances publiquement et politiquement, sous prétexte d’éviter d’offenser les sensibilités des autres. (…) On perd beaucoup d’espace pour un dialogue sain et même pour un discours public. Au fur et à mesure que cet espace diminue, notre capacité à exprimer le droit fondamental à la liberté religieuse, ainsi que la liberté de pensée et de conscience, qui sont également une condition préalable indispensable pour parvenir à la paix et à la construction d’une société juste, diminue également. »
conclusion portait sur le devoir de protection de la liberté religieuse par les pays, plaçant la liberté religieuse comme « l’une des conditions minimales d’un mode de vie digne ».

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