Fin de vie : les cultes de France prennent la parole

Dans « Religions et fin de vie » publié aux éditions Fayard le 25 octobre, l’anthropologue Laëtitia Atlani-Duault donne la parole à une quinzaine de grandes voix religieuses de France sur ce sujet au cœur de l’actualité.

Pour rappel, le président de la République Emmanuel Macron a promis une nouvelle loi sur la fin de vie d’ici quelques mois. Le 2 avril dernier à l’issue de près de trois mois de débats, les quelque 180 participants à la convention citoyenne sur la fin de vie se sont prononcés majoritairement en faveur d’une évolution de la loi pour une « aide active à mourir », considérant que le cadre légal en vigueur (loi Clayes-Leonetti de 2016) est insuffisant.

La législation sur la fin de vie n’a cessé d’évoluer en France, amenant l’ouverture des droits aux patients notamment par la loi Leonetti en 2005 suivit de la loi Claeys-Leonetti en 2016, qui permet une « sédation profonde et continue » de certains malades jusqu’à leur mort, sans pour autant permettre de provoquer activement leur décès ou de leur en donner les moyens.

Le but de cet ouvrage n’est pas de convaincre sur le caractère « supposément intouchable » de la vie, mais avant tout de faire réfléchir le lecteur sur ce débat qui ne laisse personne indifférent, avec une lecture religieuse.

Ainsi, chacun dans leurs traditions théologiques les participants y abordent la fin de vie et leur rapport à la mort, parmi eux on retrouve le philosophe protestant Olivier Abel, le pasteur et président de la Fédération protestante de France Christian Krieger, le recteur de la grande mosquée de Paris Chems-eddine Hafiz, le grand rabbin de France Haïm Korsia, le président de la Conférence des évêques de France Éric de Moulins-Beaufort, ou encore le métropolite de France, Dimitrios Ploumís.

Un dialogue pour stimuler la réflexion qui s’adresse autant aux croyants qu’aux athées.

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