Ahmad al-Chareh rencontre le clergé chrétien pour renforcer la cohésion en Syrie Le nouveau dirigeant syrien, Ahmad al-Chareh, a accueilli mardi à Damas une délégation de représentants du clergé chrétien dans un contexte marqué par des préoccupations des minorités face aux récents changements politiques. Cette rencontre vise à rassurer une population traumatisée par près de 14 années de guerre civile et à poser les bases d’une transition inclusive. Depuis le renversement du régime de Bachar al-Assad le 8 décembre par une coalition rebelle dominée par Hayat Tahrir al-Sham (HTS), des incidents récents ont exacerbé les tensions parmi les minorités. L’incendie d’un sapin de Noël dans une localité syrienne et des attaques contre des sanctuaires alaouites ont notamment suscité des manifestations. Lors de la réunion, Ahmad al-Chareh a échangé avec des représentants des Églises chrétiennes orthodoxe, catholique, syriaque orthodoxe et arménienne, dans un geste symbolique visant à renforcer le dialogue intercommunautaire. Une transition sous le signe de l’inclusion Des appels à une transition inclusive se multiplient, tant au niveau national qu’international. La France et l’Égypte, entre autres, ont insisté sur l’importance de respecter la diversité religieuse, ethnique et confessionnelle de la Syrie. Le ministre des Affaires étrangères égyptien a souligné la nécessité d’éviter toute ingérence étrangère dans le processus politique. Ouverture vers les Forces démocratiques syriennes (FDS) Dans un autre signe d’ouverture, Ahmad al-Chareh a rencontré lundi une délégation des Forces démocratiques syriennes (FDS), une coalition à majorité kurde. Cette rencontre, jugée positive, pourrait être un premier pas vers l’intégration des FDS dans une future armée syrienne unifiée. **Tensions persistantes sur le

Le nouveau dirigeant syrien, Ahmad al-Chareh, a accueilli mardi à Damas une délégation de représentants du clergé chrétien dans un contexte marqué par des préoccupations des minorités face aux récents changements politiques. Cette rencontre vise à rassurer une population traumatisée par près de 14 années de guerre civile et à poser les bases d'une transition inclusive.

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Depuis le renversement du régime de Bachar al-Assad le 8 décembre par une coalition rebelle dominée par Hayat Tahrir al-Sham (HTS), des incidents récents ont exacerbé les tensions parmi les minorités. L’incendie d’un sapin de Noël dans une localité syrienne et des attaques contre des sanctuaires alaouites ont notamment suscité des manifestations.

Lors de la réunion, Ahmad al-Chareh a échangé avec des représentants des Églises chrétiennes orthodoxe, catholique, syriaque orthodoxe et arménienne, dans un geste symbolique visant à renforcer le dialogue intercommunautaire.

Une transition sous le signe de l’inclusion
Des appels à une transition inclusive se multiplient, tant au niveau national qu’international. La France et l’Égypte, entre autres, ont insisté sur l’importance de respecter la diversité religieuse, ethnique et confessionnelle de la Syrie. Le ministre des Affaires étrangères égyptien a souligné la nécessité d’éviter toute ingérence étrangère dans le processus politique.

Ouverture vers les Forces démocratiques syriennes (FDS)
Dans un autre signe d’ouverture, Ahmad al-Chareh a rencontré lundi une délégation des Forces démocratiques syriennes (FDS), une coalition à majorité kurde. Cette rencontre, jugée positive, pourrait être un premier pas vers l’intégration des FDS dans une future armée syrienne unifiée.

**Tensions persistantes sur le