Apporter la lumière du Christ aux réfugiés : le parcours d’une vie missionnaire
Depuis plus de deux décennies, Carine Neveu s'est consacrée à l'aide des plus démunis, en particulier des réfugiés et des déplacés, selon infochretiennes.com. Dans son récent ouvrage intitulé *"J’ai choisi de suivre le Christ parmi les pauvres"* (Éditions Artège), elle relate son parcours exceptionnel, marquant par sa présence les camps de réfugiés au Soudan, les sinistrés des tsunamis en Indonésie, ou encore les migrants en Grèce. Une vie entièrement dédiée à l'amour de Dieu et du prochain.
Carine Neveu résume son cheminement comme un appel à sortir des sentiers battus pour aller à la rencontre des plus vulnérables à travers les cinq continents. Sa mission : faire connaître le Christ et partager son Amour jusqu’aux périphéries les plus reculées.
Rien, dans son enfance dans les années 1980 près de Blois, ne la destinait à une telle vocation. Élevée par des parents non croyants, elle n’a reçu aucune éducation religieuse. Adolescente insouciante, elle profite pleinement des plaisirs de la vie, jusqu’à ce que l’attrait de l’insouciance laisse place à une soif insatiable de connaître le Christ, puis de le proclamer.
C’est presque par hasard qu’elle se retrouve dans une formation Fidesco, une organisation humanitaire catholique. D’abord perplexe face à ces personnes qui lui semblent appartenir à un autre monde, elle relate avec une sincérité touchante ses premiers pas dans la foi, qui la mèneront jusqu’à son baptême dans le Jourdain.
Rencontrer le Christ n’était que le début pour Carine, qui décide alors de lui consacrer sa vie. Mais comment et où ? Son chemin de discernement la conduit d’abord au Chili, puis en Argentine, où elle travaille notamment avec les enfants des rues.
Sa mission devient alors un ministère de prière et de compassion envers ceux qui ont tout perdu, qu’elle résume par ces mots : « venir les mains vides mais le cœur plein ».
S’ensuit une série de missions dans des zones de crise comme l’Irak, le Soudan, le Liban, la Grèce, et le Soudan du Sud. Les conditions de vie sont souvent rudimentaires, mais Carine choisit de vivre comme les locaux, condition essentielle pour tisser des liens avec ces populations démunies. Ni les rats, ni le froid, ni les risques d’agression ne l’effraient, protégée qu’elle est par une Providence infaillible.
Carine déplore que les ONG occidentales, qui prônent une approche holistique de l’aide humanitaire, négligent souvent la dimension spirituelle des personnes qu’elles assistent. « Ils ont tout perdu, il ne leur reste que leur foi », souligne-t-elle, surtout dans ces régions du Moyen-Orient où Dieu reste omniprésent, malgré les différentes façons de l’adorer. Sa mission est donc claire : faire entrer le Christ dans chaque lieu où elle passe.
Un baptême dans une case en brousse ivoirienne, une prière dans une chapelle de fortune construite en trois jours dans un camp de réfugiés à Samos, ou encore une conversation avec un enfant chilien vivant dans la rue… À travers son livre, on découvre la réalité abrupte des populations oubliées du monde, qui ont soif de l’espérance que seule la foi peut leur apporter. On y voit aussi l’œuvre de
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