Journée mondiale de la liberté de la presse : les syndicats des medias font des plaidoyers à l’Etat de Côte d’Ivoire pour la survie de leur coopération

Elle s’est faite par une procession en fanfare des journalistes et professionnels des médias, dans les rues de la commune de Cocody, suivie de plusieurs allocutions au stade de la Haute Fréquence de la RTI.
Pour le Président de l’UNJCI( Union Nationale des Journalistes de Cote d’Ivoire) Jean- Claude Coulibaly ,cette journée s’avère importante car elle permet de faire le bilan des relations souvent tumultueuses entre les Etats et les agents de cette corporation qui sont souvent victimes de beaucoup de tragédie,de disparition et de mort dans le monde entier .
Si en Côte d’Ivoire, des efforts considérables du gouvernement sont à saluer,force est de reconnaitre que la presse dans son ensemble est  »malade » du fait des charges devenues trop lourdes pour les entreprises de presse dont certaines font fassent à la mévente des journaux .
Pour la survie de cette corporation
le représentant des syndicats des medias, Sam Wakouboué a égrené les difficultés de la presse ivoirienne en faisant savoir qu’ un changement de paradigme s’impose. C’est pourquoi, il a fait le plaidoyer auprès de l’exécutif ivoirien afin qu’il octroie 0,001% du budget de l’État de Côte d’Ivoire, soit environ 8 milliards FCFA au secteur de la presse.
Cet accompagnement permettra selon Jean – Claude Coulibaly de lui donner une autonomie financière gage de la liberté de la presse.A leur suite,monsieur Martial Adou, représentant du ministre de la communication et média,porte- parole du Gouvernement,en sa qualité de Directeur de cabinet dit avoir pris bonne note avant de déclarer : » Il n’y a pas de liberté sans responsabilité »

A noter que cette cérémonie a été rehaussée par la présence de l’ambassadeur des Etats- Unis en Côte d’Ivoire et du représentant de l’UNESCO qui soutiennent la cause des journalistes à savoir la liberté de la presse