France: Le rassemblement Vie et Lumière déménage, cris de révolte en Moselle
La première ministre Elisabeth Borne a annoncé, ce lundi 24 juillet, que le rassemblement évangélique tzigane Vie et Lumière n’aura pas lieu dans le Loiret comme chaque été, mais en Moselle, où la colère gronde.
La première ministre Elisabeth Borne a rassuré les élus du Loiret lundi. Le second rassemblement annuel de la communauté évangélique tzigane Vie et Lumière, qui commence au mois d’août avec 38 000 participants prévus, n’aura pas lieu près du village de Nevoy, rapporte MagCentre. Cette année, c’est Grostenquin, en Moselle, qui a été choisi. Une décision qui provoque l’irritation dans le département lorrain.
Accueilli cette année sur l’ancienne base aérienne de Grostenquin, ce n’est pas la première fois que l’événement se déroule dans la commune. En effet, la ville avait déjà été l’hôte du regroupement il y a plusieurs années. Cependant, «ceci est contraire à la lettre signée par le premier ministre Edouard Philippe en 2017», qui avait déclaré que la situation ne se répéterait pas, selon un communiqué du délégué départemental Pierre Cunny, qu’il a diffusé sur Facebook. «Les désagréments amenés par le rassemblement de 30 000 personnes n’est plus à démontrer et j’apporte tout mon soutien et ma solidarité à mes collègues maires impactés par ces nuisances», ajoute-t-il.
La ville de Grostenquin a le soutien des élus des alentours, qui dénoncent des problèmes de sécurité et d’hygiène. D’après un article de Radio Mélodie du 27 juillet, le Collectif citoyen de défense de la Plaine du Bischwald et Grostenquin, qui a vocation à préserver les espaces naturels, est également prêt à se mobiliser contre cette décision.
Dans le Loiret, le soulagement
Néanmoins, l’annonce de la première ministre française a reçu un accueil plus que favorable de la part des élus du Loiret, qui avaient fait face à des débordements lors du premier rassemblement annuel de Vie et Lumière en mai. Inquiets après plusieurs démarches infructueuses, ils avaient fini par déposer un recours auprès du gouvernement. De ce fait, Francis Cammal, maire de la commune de Gien près de Nevoy, exprime son soulagement à la République du Centre: «On n’a pas ménagé nos efforts. Je remercie la première ministre d’avoir tenu son engagement. Le suspense aura duré jusqu’au bout.»
Evangeliques.info
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